HISTOIRE DU CERCLE D’ESCRIME RHODANIEN

Écrire l’histoire de l’escrime, à Valence, en quelques pages, illustrée par quelques photos jaunies ou récentes , faire revivre des amis qui ne sont plus, sans en oublier d’autres est une réelle gageure. En effet ,comment relater la vie d’un club sportif créé il y a presque un siècle !

Le rédacteur de ce texte, à la fois escrimeur et historien, ne peut relever ce défi qu’en sachant qu’il ne sera pas objectif, parce qu’il est obligé d’être court et concis, et surtout qu’il a lui-même vécu pratiquement toute cette histoire.

L’escrime à Valence : C’est « le CERCLE D’ESCRIME », La seule association où tous ceux qui ont voulu pratiquer ce sport se sont retrouvés, pour leurs loisirs, pour leur plaisir, pour leurs performances, à chacun son choix, à un moment de leur vie : enfants, adolescents, femmes, hommes.

Vous l’avez compris être au « CERCLE D’ESCRIME », c’est un engagement, c’est rencontrer des camarades, des amis, à chaque âge de sa vie, à l’image d’un petit reporter connu dans la BD, mais , … en faisant mieux de 5 à 87 ans !

Bref, au Cercle chacun trouve une atmosphère sportive faite de chaleur et d’amitié : c’est un ESPRIT !

Si le Cercle a résisté à toutes les difficultés, humaines, matérielles, financières, sans fermer boutique, sans dépôt de bilan, en gardant son âme sportive , il le doit à tous ses PRÉSIDENTS qui se sont succédés , entourés par des femmes et des hommes réunis en un Comité Directeur (17 membres) réalisant un travail anonyme, bénévole, épuisant parfois, sans attendre une quelconque récompense ou un honneur .

Enfin, tout spectateur même néophyte comprend que l’escrime est à la fois un sport mais aussi un ART . Sa pratique nécessite un long apprentissage identique à celui du musicien qui commence par des exercices et des gammes….

Ainsi, tout club d’escrime doit s’appuyer et faire confiance à un maître d’armes qui va former des tireurs ( femmes ou hommes) en les disciplinant physiquement et mentalement durant plusieurs années . L’escrime : sport essentiellement individuel, c’est former UN caractère qui courtoisement saura gagner ou perdre, parfois par une seule touche de différence ! En saluant, avec respect, son adversaire et en remerciant l’arbitre .

Avec humilité, relatons la longue histoire u « CERCLE D’ESCRIME » qui commence en :

Un jeune sous-officier est affecté au sein du 184e régiment RALT de Valence ; c’est d’abord un sportif, titulaire du diplôme de maître d’armes militaire acquis au centre sportif des Armées : il s’appelle Alexandre Ducret .

En se présentant à son chef de corps, le colonel Teyssier, Alexandre Ducret au garde-à-vous, a dû, respectueusement, dire : « Valence n’a pas de salle d’armes . Un comble pour des militaires, qui durant des siècles, ont façonné la patrie au sabre ou à l’épée ! » Peut-être a-t-il ajouté « Souvenons-nous de Joachim Murat chargeant, sabre au clair, à Austerlitz ! »

Sans le savoir, Ducret avait touché juste ! Le colonel Teyssier avait été champion de France militaire des officiers, à l’épée ! Attention, au début du XXe siècle, on ne mêle pas tous les militaires ensemble !

Au Cercle Militaire des officiers, boulevard d’Alsace, Maître Ducret obtient une salle d’armes équipée .

En plein centre-ville, l’armée (grâce à son colonel) ouvre son CERCLE aux valentinois . Le bourgeois gentilhomme de Molière : M. Jourdain n’avait-il pas son maître d’armes ? Cette histoire « ne part pas en flèche » contre la société bourgeoise qui s’inscrit au Cercle, mais il en était ainsi, dans les années 30 , dans toute ville de garnison . Le Cercle Militaire conduit par Maître Ducret devient l’une des meilleures salles régionales .

« Les Années Noires » pour notre pays. Provisoirement, l’armée a disparu, le Cercle aussi . Alexandre Ducret n’est plus militaire, mais toujours sportif , il trouve un emploi qui se transformera, quelques années plus tard, en Assistant Départemental à la Jeunesse et aux Sports : il y fera une brillante carrière civile.

Malgré l’occupation, Me Ducret veut relancer son sport, il trouve le bâtonnier Joël Roche, avocat, qui va présider « le Cercle d’Escrime de Valence » durant 22 ans ! La salle s’installe tout d’abord boulevard Vauban, puis, dans les locaux d’une société de pâtes alimentaires GILIBERT et TÉZIER qui prête gracieusement deux salles ,rue Brunet . « Le Cercle » s’appelle aussi « Salle d’Armes Jean Gilibert » . Maître Ducret a formé un épéiste de talent, de quelques années plus jeune que lui, René Gaidot, un escrimeur infiniment doué qui va briller dans les tournois et championnats régionaux durant 15 années . Pour preuve, en 1974, à plus de 50 ans, René Gaidot remporte le championnat Dauphiné Savoie d’épée, toutes catégories ! À Marseille, il battra même Maître MAYOUX en finale à l’épée… Maître Mayoux sera plus tard champion du monde des maîtres d’armes. Doué comme il l’était René Gaidot pouvait-il prétendre à un titre national ? Certainement . Mais dirigeant une petite entreprise de menuiserie à Bourg-lès-Valence, puis à Soyons , il ne pouvait pas s’éloigner de sa région. Mais , quel plaisir, quel honneur de s’entraîner au cercle, avec et contre Gaidot !

Chaque jeune s’essaie , mesure le chemin à parcourir pour être son égal ! Gaidot est un modèle, même lorsqu’entre deux assauts , « il grille une gitane ! »

Maître Ducret , par son emploi « Jeunesse et Sports », connaît tous les professeurs d’E.P.S. des collèges de jeunes filles et des lycées de garçons de Valence. Dans les années 1950 — 1960 le cercle s’agrandit de jeunes tireurs, il y a la : Guillaud, Baudart , Garnier ,Ducros ,Fleuriot ,Hédouin, Delanoë , Vernet , Grangaud ,Teissier , Rigaud … il est impossible de les citer tous, mais tous ceux là, à un moment de leur vie sportive vont gagner un championnat départemental , régional… un tournoi ,à Montélimar ,à Grenoble ou à Valence …

La salle Gilibert est désormais trop petite pour le nombre des escrimeurs. Les deux amis DUCRET-GAIDOT trouvent des locaux beaucoup plus grands ; Ils créent « La salle Mirabel –Chambaud » du Cercle d’Escrime Valentinois à l’angle de la rue Gambetta — Mirabel Chambaud . L’escrime est désormais implantée ,pour 27 ans , dans ces locaux .

C’est la menuiserie Gaidot qui l ‘aménage gracieusement : râteliers , vestiaires , etc… Et même un bar pour se désaltérer et bavarder, après ou avant l’assaut, on est entre gens de bonne compagnie . Des escrimeuses sont là maintenant ! Toutes et tous auront les bonnes manières d’une bonne société .

Le Président ROCHE s’en va et naturellement le meilleur tireur du cercle devient le Président René GAIDOT. Il le mérite et la relève, sur les pistes, est là. Le Cercle a son premier grand titre.

Pierre SERFATI : jeune épéiste de moins de 20 ans obtient la médaille de bronze (3e) au championnat du monde à Luxembourg .

Me Ducret pavoise, il est heureux… « Le Cercle » aussi ! Les jeunes filles s’illustrent :Mlle Brachet ,puis, quelques années plus tard, Mlle Rouxel dans des championnats régionaux et universitaires .

Mais, jeunes filles et jeunes gens, baccalauréat en poche, quittent Valence pour poursuivre des études à l’Université ou dans des Ecoles d’ingénieurs. Ils vont alors s’inscrire à « La Rapière de Grenoble », au « Masque de fer de Lyon » ou même au « Cercle de Montpellier ». C’est encore le cas en 2012 .

Après 40 ans (1931-1971), presque sans vieillir (l’escrime est un élixir de jouvence !)… Maître Alexandre Ducret se retire : il a cru préparer sa succession !

Tous les sportifs l’entourent, maire et autorités, se pressent pour lui remettre une distinction méritée : officier des palmes académiques.

Le jeune Arnaud, prévôt d’armes a sa préférence ; mais, il quittera le Cercle quelques années plus tard… ?

Jacques LADEGAILLERIE , pur produit de l’école d’escrime valentinoise Ducret-Gaidot, est parti, après baccalauréat, à l’Ecole Normale Supérieure d’Education Physique à Paris . Il est au P.U.C. ,membre à part entière de l’équipe de France d’escrime d’épée . Il crée la surprise à Munich, aux Jeux Olympiques, en prenant la seconde place : médaille d’argent . Il lui a manqué une petite touche pour être sur la première marche ! Acclamé à Valence, il est reçu en héros. Il honore « Le Cercle d’Escrime Valentinois »

Pierre Aimar quitte « Le Cercle ».Il est devenu maître d’armes et fonde sa propre salle d’armes , elle s’appellera « La Tulipe ». Valence lui ouvre certains soirs de semaine le gymnase du collège Paul Valéry ( rue Brunet ) Souvenez-vous de l’usine de pâtes Gilibert et Tézier! Maître Aimar est un redoutable compétiteur, il sera aussi 3e au championnat de France d’épée . Il emmène avec lui les meilleurs jeunes tireurs du Cercle qui seront champions de France- 2e division . Mais, « La Tulipe » n’a pas les moyens de ses ambitions…

Que reste-t-il au « Cercle d’Escrime » ? Des jeunes poussins, benjamins , minimes et des seniors qui viennent deux soirs par semaine se détendre sur les pistes et après, bavarder au bar en vrais gentlemen !

Un bon épéiste , avocat à Valence , Gilles Desvignes a accepté la présidence du Cercle en pleine tempête. Il a fallu trouver un nouvel enseignant :Jean Claude Martin, il est diplômé Maître militaire , il vient de quitter l’armée : ce sera la chance du Cercle. Avec sourire, décontraction, Maître Martin va former une nouvelle génération de champions et même 2 jeunes maîtres d’armes qui officieront au club…

Les membres du comité directeur se rendent compte qu’il n’est plus possible de garder la salle Mirabel -Chambaud : le nombre de licenciés est en chute libre et la location est supérieure à la subvention accordée par la ville de Valence !

Pierre Garnier, un ancien tireur formé par Maître Ducret est revenu dans la Drôme après un tour de France professionnel de 12 ans. Pierre Garnier accepte la présidence, ces relations vont l’aider, il rencontre les maires de Valence et de Bourg-lès-Valence . Il faut trouver une salle municipale que l’on réserverait à l’escrime. Les escrimeurs ont toujours appartenu aux deux communes. Une salle que l’on pourrait ouvrir tous les jours vers 16 :00 et le mercredi tout entier pour l’initiation des petits.

Une amitié sincère ,désintéressée , est née entre Jacques Reynaud ,nouveau maire de Bourg-lès-Valence et le président Garnier. Jacques Reynaud propose de transformer le gymnase St Pierre de Bourg- lès-Valence en salle d’armes. Il faut simplement changer le nom du Cercle.

En hommage au fleuve qui borde à l’est les deux communes « Le Cercle d’Escrime » devient RHODANIEN :ce sera le PREMIER club sportif de l’agglomération valentinoise, On passe du C.E.V. au C.E.R. !

Désormais, à chaque assemblée générale , les 2 Adjoints aux Sports de Valence et Bourg-lès-Valence entourent le président du CER, les 2 représentants des Offices des Sports sont aussi présents . Le gymnase Saint-Pierre est un lieu idéal au centre de l’agglomération. Le CER va vivre, s’agrandir, aidé par les deux communes, ses adhérents, et ses sponsors. On allait vers une catastrophe !La solution a été trouvée … Il était temps : le CER n’avait plus que 37 licenciés ! Mais les jeunes vont s’inscrire comme des anciens revenir. . .

les résultats sportifs confirment l’optimisme du président, du maître d’armes, et du comité directeur. Paul André Migeon devient champion de France minime UGSEL , il sera le leader incontesté en minimes,, cadets juniors de l’équipe de fleuret avec P.A.THOMAS (futur ingénieur) François Albasini (futur médecin) Giamatteo (futur PDG de BTP). Le plus âgé Éric Mallen ,certainement le plus doué , sera numéro UN aux inter-régionaux juniors du sud-est . Nicolas Garnier (futur médecin spécialiste) sera champion interrégional universitaire puis médaille de bronze au championnat de France de la marine en 1986.

« La Tulipe » ferme ses portes par manque de moyens. Pierre Aimar, avec élégance et courtoisie, demande à ses adhérents de s’inscrire au Cercle. Certains arrêtent, d’autres viennent… Ils sont bien accueillis, le CER essentiellement fleurettiste a désormais de bons épéistes. Les frères Vitalis Gilles et Arnaud brillent en cadets et juniors. Un senior Jean Louis Baudier sera finaliste, en 1992 aux championnats UFOLEP , l’équipe senior à l’épée sera médaille de bronze.

Une équipe féminine réalise un exploit au fleuret senior : 9e au championnat de France F.F.E., à Vichy, avec Éliane Ningre, Catherine Senger, Marie-Jo Abrard, Marie Lambert. D’autres sont aussi à citer : Cécile Pétriat, Gaëlle Mauriac, et surtout Patricia Buisson .

Le CER, augmente progressivement le nombre de ses licenciés : 51 (1988) 71 (1990) 92 (1995)

Pierre Garnier, après 14 années de présidence , fondateur du CER ,peut prendre du recul et redevenir un simple fleurettiste vétéran. Le cercle est solide, il passe la main à Jean Louis Baudier, un ancien de « la Tulipe », il ne sera le président que durant deux années, son plan de carrière passe avant le sport : normal …

C’est maintenant Jean MICOLON le nouveau président. Lui, n’est pas tombé dans « la marmite de l’escrime », mais ses 2 fils : le droitier Thomas ,le gaucher Mathieu, sont les vedettes et champions du CER dans les compétitions régionales et interrégionales. Jean Micolon mérite des éloges, il est rigoureux, il met de l’ordre dans les finances du club, impose un plan comptable, réalise un inventaire, réécrit les statuts et prépare l’avenir. Il est aidé par un homme de l’ombre, passionné d’escrime, attaché au Cercle depuis 1984 : Luc Olivier BARRIOL, professeur des écoles, conseiller pédagogique en EPS et maître d’armes.

Malgré lui, Luc Olivier Barriol, est élu président du CER. Jean Micolon reste trésorier, il veille aux dépenses, aux achats, à l’équipement . Le Cercle devient LE concurrent des salles grenobloises et lyonnaises. Le nouveau président « LUCO » comme il aime qu’on l’appelle veut que le CER soit reconnu comme un grand club auprès de la Fédération Française d’Escrime.

Son projet : recruter un maître d’armes, salarié à plein temps . Il pourrait même accompagner les jeunes dans des compétitions, organiser des journées ESCRIME dans les écoles de l’agglomération. Le projet est réalisable : le CER a maintenant 130 licenciés ! Sur leur petit nuage, DUCRET-GAIDOT que pensent ils du « CERCLE »?

Le Président organise un examen. Fabrice Besnard est retenu, il est gascon, avec l’accent, le verbe et l’allure. En plissant les paupières, avec un peu d’imagination, on croirait D’Artagnan, peut-être est-il né à Loupiac ? Bref ,il plaît aux enfants et aux escrimeurs.

Le CER est en catégorie « GRANDES salles d’armes de RHONE-ALPES ». Un secrétariat, tenu par Mme Gastal, est ouvert trois fois par semaine.

«Le Cercle d’Escrime Rhodanien » est désormais la première salle d’armes en Drôme Ardèche, par le nombre de ses licenciés, par ses succès sur les pistes et les titres rapportés . Valence et Bourg-lès-Valence ont bien placé leur confiance dans cette création unique d’un club d’agglomération des années 1980.

Il est amusant de citer deux fleurettistes des années 2000 qui ont honoré le club avec des parcours très différents :

Simon Abram, le petit frère de Jérémy (professeur d’histoire) qui avait eu d’excellents résultats. Simon est un doué, il gagne tout . Retenu par la FFE pour achever ses études au pole espoir d’Aix-en-Provence.

Aux portes de l’équipe de France de fleuret ,Simon choisit l’enseignement et passe sa maîtrise d’armes. Il est aujourd’hui aux USA , il dirige la salle d’armes de PORTLAND (MAINE) son équipe de fleuret est devenue championne des Etats UNIS .Simon vient d’épouser une Américaine. À quand le jumelage Valence- Bourg-lès-Valence-Portland ?

Pierre Garnier, l’ancien, n’a pas quitté le CER, il pratique toujours le fleuret… chez les vétérans (plus de 60 ans). En 2000, à la surprise générale, la sienne aussi, il est finaliste aux championnats de France, médaille d’argent, selectionné en équipe de France, au championnats du monde à Budapest : 23e sur 42. En 2005 ,il recommence au championnats d’Europe (9e place)

Au fleuret, les champions de ligue, minimes, cadets sont des escrimeurs du CER : citons Jonas CODURI , Théo TALLARON, Marie KESEROVIC ,…dès lors ,il paraît impossible de citer ces jeunes qui s’illustrent partout en France et en EUROPE !

Même si elle quitté le CER une mention particulière pour Julie MIENVILLE, pensionnaire de l’Equipe de France, formée dans notre Club, qui brille au niveau international.peut-être encore Marie Soriano ,Mélodie Mienville, Lambert Massol , Arthur Massol ,…

Le CER a désormais un « site » où chaque lundi , ou chaque mois ,ou chaque année ,selon que vous êtes sportif ou simplement curieux vous retrouverez la vie du «Cercle d’Escrime Rhodanien . »

www.cer-valence.com

Le Cercle d’Escrime Rhodanien désormais classé « grand club »par « la Fédération Française d’Escrime »se devait d’organiser, chaque année, UNE compétition internationale. « LE CERCLE » l’avait toujours fait mais épisodiquement, avec « le Challenge Championnet » dans les années 1950 . Puis , en 1976 : un match Pologne – France, à l’épée, avec sa vedette Jacques LADEGAILLERIE ; en 1986, par une soirée de gala :présentation de l’équipe de France de fleuret ; en 1996, avec des championnats de France UFOLEP .

Le président BARRIOL, plus ambitieux, fait inscrire, en novembre, chaque année, au calendrier international « L’EUROFLEURET » et ce , depuis 2000 ! Il fait alors la démonstration que le CER est capable, avec ses dizaines de bénévoles, d’organiser une compétition européenne… réussie.

La Fédération Française d’Escrime décerne alors au CER la mention « meilleure organisation de compétition » l’Office des sports de Valence fera de même en 2012 .

Il est vrai , que cette année-là , le CER a même organisé les championnats de France de fleuret.

CONCLURE

Le narrateur a « adouci » des problèmes, « oublié » d’autres histoires et des noms qui mériteraient d’être cités … Écrire un livre serait possible…Il a pour excuse d’être un vieux bretteur d’une Ecole d’Escrime lointaine ,celle de Maître Alexandre Ducret ,passionné par la vie du

« Cercle d’Escrime de Valence Bourg-lès-Valence »

qu’il aime tant.

Il fait un souhait qui sera probablement tenu par tous les présidents, comités et maîtres d’armes qui se succéderont : agir, sans limite de temps, pour et dans l’intérêt de l’Escrime de l’agglomération de Valence et Bourg-lès-Valence , plagiant Alexandre Dumas :